16/11
2010

V12 Le commerce internationnal

Compte rendu de la visite

Des 9H15  nous étions 45 membres sur  la place du Commerce devant la FNAC. Nous avons retrouvé  Ghislain, toujours aussi tonique. Cette fois – c’est une nouveauté- il est arrivé avec un micro/ haut parleur… Merci  pour nos vieilles oreilles…

Cette visite aurait pu s’intégrer en troisième position de notre calendrier. Après le Jardin des Plantes et la cathédrale, le cœur de Nantes aurait mérité cette place. Néanmoins nous avons découvert une partie de l’évolution de la ville via « fortune de Loire », le quai de la Fosse, et Trentemoult, sans oublier la visite de « l’estuaire de la Loire ».

 

L’accroissement de l’activité maritime à partir du XV^esiècle, va progressivement amener les armateurs à créer de nouvelles installations portuaires encore plus en aval, vers ce qui va devenir au XVIII^esiècle, le Quai de la Fosse. Le Port au vin va donc devenir la principale place financière de Nantes, où toutes sortes de transactions se font, elle porte alors le nom « Place du Commerce ». À cette même époque, un pont reliant la place à l’île Feydeaurécemment urbanisée est également édifié, on le baptise « Pont Feydeau ». Celui-ci sera bientôt remplacé par le « Pont de la Bourse ». De plus, la place était également bordée à l’est, par les douvesqui arrosaient les murailles de la ville (notamment le quartier Saint-Nicolasde construction alors récente) : la dénomination de la « rue des Vielles Douves » située à proximité de la place Royale(qui se situe elle-même juste derrière la place du commerce) en est un vestige. Le « Port au vin » se trouvait donc en dehors de la cité.

La place est déjà  la station centrale des omnibus. Lorsque ceux-ci subissent  au début de siècle dernier la concurrence des tramways, cela entraîne la suppression de deux lignes. La fréquence d’une demi-heure sur les lignes.

Souvenez-vous de la Dame Blanche, de Stanislas Baudry et de la visite (V1). La place du commerce est donc desservie par tous les modes de transport et se trouve effectivement au cœur de la ville active.La Bourse de Nantes   et encore.

Il est difficile pour les » Non Nantais » d’imaginer ce quartier  avec les quais ; les bateaux, la Loire… La Venise de l’Ouest devait être magnifique.

Le bel édifice néoclassique de la Bourse était situé au bord de la Loire. Édifié par Maturin Crucy entre 1790 et 1815 il fut agrandi en 1899 et reconstruit après les bombardements de 1943 /44. Sur l’avant-corps à quatre colonnes se dressent quatre statues de marin dont une qui représente le Nantais Jacques Cassard.

Il faut imaginer les quais encombrés de produits, de barriques et de matériaux  divers. Les expéditions croisent les marchandises importées.

L’Edit de Nantes– 13 avril 1598 –  a joué un rôle important  pour Nantes.  C’est un édit de tolérance par lequel le roi de France reconnaît la liberté de culte aux protestants.

Rennes étant  devenue la capitale de l’ouest,  Nantes est contrainte de  se tourner vers l’Outremer pour faire du commerce. La Loire  va  alors servir de vecteur pour découvrir les mers et utiliser les ports du Monde pour faire du négoce. Le  Rôle  important la ville de Nantes et de la Loire.

L’histoire de la statue Henri  le navigateur . Elle  a été présentée initialement comme la statue de Magellan qui s’est révélée être celle d’Henri, frère du Roi du Portugal.

Le cœur de la ville devient international au XVIIe siècle. Le port est devenu la zone attractive. Des 1639, Colbert via la compagnie des Indes organise la mise en place d’uneliaison  les Antilles-Nantes . La première importation  régulière était le tabac. En 1704 Nantes est le premier port d’Europe.

En 1705 Nantes compte  40 000 habitants  et  en 1789 il y a 80 000 habitants. Ce développement important qui va nécessiter l’extension de certains quartiers et la création de métiers nouveaux.

Les immeubles dits « derapport » prennent tous leurs sens. Les bureaux à l’entresol, le logement du commerçant ou de l’armateur avec balcons ouvragés au 1^erétage . Nous avons pu découvrir quelques immeubles, bien cachés au fond des cours . Dominique nous fait découvrir son magnifique ancien lieu de travail et il nous a commenté son métier au sein de l’activité sucrière nantaise. Quand on travaille dans un tel décor  il n’est  pas nécessaire d’avoir un salaire… n’est ce pas Dominique ?.

La Venise de l’Ouest …  doux nom de la ville de Nantes  avant  1930 qui a perdu tout son sens… En effet , en 1929, pour remédier aux problèmes d’ensablement des bras de la Loireet à l’étroitesse des quais régulièrement emportés par les crues du fleuve, la municipalité nantaise décide le comblement d’uneportion de l’Erdreet de deux bras de la Loire, dont celui de la Bourse. Les travaux permettent ainsi de dévier la ligne de chemin de fer vers le sud, et de l’enfouir dans l’ancien lit du fleuve (ex-« Bras de l’Hôpital »). Le bras de la Bourse laisse alors la place à l’actuel Cours Franklin Roosevelt.

 

 

La fontaine Wallace de la Place de la Bourse : le sculpteur était nantais : Charles Le Bourg.

Le quai la Fosse et le tunnel de la voie ferrée. Le tunnel passe devant l’allée Turenne –d’où la butte –  continue en biais sous le parking de l’Ile Gloriette puis passe sous le rocher au niveau de la médiathèque. Cette partie du tunnel servait d’ailleurs d’abri sous les bombardements. Le tunnel  de la voie ferrée  passe devant l’allée Turenne – d’où la butte – et il  continue en biais sous le parking de l’Ile Gloriette puis passe sous le rocher au niveau de la médiathèque. Cette partie du tunnel servait d’ailleurs d’abri sous les bombardements. Il permet ensuite la desserte sur Saint Nazaire

L’Ile Feydeau est, à l’origine , un  banc de sable. En 1723, Gérard Mellier, Maire de Nantes,  commence à organiser   les contours de la future ville. Les 24 parcelles  (6X4) de l’Ile Feydeau sont attribuées mais il faut construire les immeubles.  A cette époque on ne sait pas  construire sur du sable donc les terrains restent en l’état.  En 1750 un architecte nantais, Pierre Rousseau, est en relation avec des Hollandais. Il se fait expliquer les principes du « gril hollandais»  qui  allie pilotis horizontaux et verticaux  afin de servir de fondations durables.   Visite rapide

Feydeau de Brou, intendant de Bretagne  a joué un rôle important et les élus nantais ont  attribué son nom à ce quartier qui va devenir le cœur des nouvelles activités de Nantes.

Histoire de l’Ile Feydeau   et  Photos et info sur l’ Ile Feydeau (voir les 2 visites) et son  Patrimoine.    Lire le livret de Mr Renoul datant de 1861.

 

La Rue kervegan est  très typée.  Elle divise l’Ile Feydeau en deux parties : est et ouest. Ces balcons ouvragés et ses mascarons lui donnent une allure cossue, mais son obscurité et ses pavés  luisants restituent l’atmosphère parfois louche des ports.

En 1929, pour remédier aux problèmes d’ensablement des bras de la Loireet à l’étroitesse des quais régulièrement emportés par les crues du fleuve, la municipalité nantaise décide le comblement d’une portion de l’Erdreet de deux bras de la Loire, dont celui de la Bourse.  Le bras de la Bourse laisse alors la place à l’actuel Cours Franklin Roosevelt

La Cour ovale

Le Quai Turenne.  Les mascarons : les 4 éléments :  eau, air, terre, feu

L’Hôtel dont la Famille La Villestreux  occupe le 1er étage de 20  pièces…

 

La Place de la petite Hollande évoque l’importance de la colonie hollandaise dans l’essor du commerce nantais. De nombreuses péniches hollandaises accostaient à cet endroit. Les nombreuses poissonneries sont toujours bien achalandées en raison de la proximité immédiate de l’océan. Les pêcheurs du Croisic et de Noirmoutier viennent chaque jour à Nantes vendre le produit de leur pêche. Le marché couvert de la petite Hollande dresse son pavillon sur le terre-plein.

 

La Place de la petite Angleterre et l’immeuble  de la Famille Guillaume Grou. Au XVIIIe siècle, le  » commerce triangulaire  » atteint son apogée. D’immenses fortunes se bâtissent, comme celle du Nantais Guillaume Grou. En 1770, perclus de goutte et craignant que la maladie ne le mette bientôt  » hors d’état de pourvoir à ses affaires temporelles et spirituelles « ,le négociant et armateur nantais Guillaume Grou, alors âgé de soixante-douze ans, rédige son testament devant notaire. Il prévoit d’importants legs  » en faveur de l’humanité « dont l’un, considérable, de 200.000 livres destiné à la création d’un orphelinat. S’y ajoutent 30.000 livres à l’hôtel-Dieu pour une messe hebdomadaire à perpétuité, 10.000 livres au Sanitat pour une autre messe à perpétuité – mensuelle, celle-là -, 8.000 livres encore à la paroisse de Saint-Nicolas pour un troisième office à perpétuité à dire tous les samedis…    Le temple du Gout : Pierre Rousseau ( cumul  de nombreux mandats officiels locaux), a voir les balustres en marbre de Sablé (rose). Construit au début du XVIII^e siècle, l’immeuble  est en partie détruit dans la seconde moitié du XX^e siècle. Il se caractérise par son style particulier aux immeubles nantais de cette époque (le Baroque nantais) et sa façade en forme de pyramide. La façade du Temple du Goût est notamment caractérisée par sa ferronnerie ce qui fait dire que le bâtiment à la forme d’une pyramide. Ses balcons forment en effet sur 3 étages un décor pyramidale.

La cour Ovale permet d’apprécier les façades internes des bâtiments. Un étroit passage la relie à l’allée Turenne.

Cours de Clisson, élargissement lors de la reconstruction après les bombardements nantais. Maison où est né Jules Verne.

Déjeuner au Galion.

Eric accueille 3 nouveaux membres . Nous sommes 65 …

Bienvenue à :

Régis Bès de Berc

Michel Champenois

Christian Faury

 

 

 

Pour des raisons de disponibilité de temps, nous n’avons pas pu découvrir la Place Royale et la passage Pommeray.  Ils feront l’objet d’une future découverte.