12/10
2010

V11- L'estuaire de la Loire

Compte rendu de la visite

Nous embarquons sur le Bateau spécialement affrété par Passion Nantes, à 9 heures à la Gare maritime bras de la Madeleine.

Il nous est indiqué par notre conférencier que Nantes est un port d’estuaire à la fois maritime et fluvial.

Nous longeons l’Ile de Nantes, anciennement ile de la Prairie d’Aval et Ile Sainte Anne.

Sur la rive nord, après la zone d’Evitage ou notre bateau fait un tour complet sur lui-même devant la pointe de l’Ile , nous remarquons la rue de la Cale Crucy  puis la cale sur laquelle a été construit le Bélem, reprise par Armor.

Ensuite, on trouve le Rizerie Levêque appartenant à la Ville rénovée et actuellement occupée par le Royal de Luxe.

Puis le terminal à céréales de Roche Maurice, occupé par le céréalier Fortezza.

Nous franchissons le Pont de Cheviré qui a nécessité 3 ans de constructions, et terminé en 1991. Il a un tirant d’air de 51 m. il est franchi par une moyenne de 10 000 véhicules par jour.

A la suite nous longeons le terminal méthanier de Roche Maurice

Sur la rive Sud Terminal sablier

Puis Port Lavigne sur la commune de Bouguenais est exutoire du Bougon se trouve le chantier Alumarine avec des bateaux de plaisance en entretien ou en réparation,  Sur l’étier du Bougon se trouvent quelques pêcheries.

Sur la rive Nord : Ile de haute Indre : entreprise Soferti- la Bordelaise.

Puis Basse Indre sur un rocher avec le maisons des cadres des forges de Basse Indre se trouvant en hauteur. Le site des forges est occupé par Arcelor.

Rive Sud : Indret – DCN. Présence d’un pont roulant de 1000 T en béton armé pour permettre l’embarquement du moteur du Porte Avion Nucléaire Charles-de-Gaulle sur une barge qui l’a transporté jusqu’à Brest

Sur la Rive Nord usine Arcelor avec un laminoir à froid. Présence d’un train transportant des bobines d’acier lequel se trouvera toujours au même endroit lors de notre retour.

A Couëron, sur la rive Nord, usine d’incinération. Puis tour à plomb de 70 m de hauteur , classée monument historique. C’est à Couëron qu’a été signée en 1488 la fin de l’indépendance bretonne. C’est également là que demeurait Jean Jacques Audubon, peintre naturaliste connu en Amérique pour ses planches ornithologiques et notamment pour son œuvre majeure « Les Oiseaux d’Amérique ».

Sur la Rive Nord ensuite se trouve le chantier Bréheret, devenu Alumarine

Au Sud le Pellerin avec le dernier Dock flottant, lequel appartient à l’Atelier du Coteau

Puis l’entrée du Canal de la Martinière avec sur le quai le « Bateau mou » puis nous longeons de nombreuses iles de l’Estuaire.

Sur la rive Nord sur l’Ile de Cordemais se trouve la centrale électrique EdF dont les plus hautes cheminées ont une hauteur de 220 m. Elle a été construite dans les années 60 – 70, la troisième tranche date des années 80. Elle peut produire 3200 Mégawatt/H, alimente l’Ouest de la France et fonctionne au fuel et au Charbon. Elle est alimentée par des barges de 5.500 T. Les fumées ont été dépolluées. Les résidus servent notamment à faire du plâtre.

A l’entrée de l’Etier menant au port a été implantée une fausse cheminée avec une une maisonnette sur le sommet.

La commune de Cordemais possède un hippodrome de bonne renommée.

A ce niveau se trouve la limite réglementaire de partage des eaux douces et des eaux salées dite limite de salure des eaux. Bien entendu cette limite n’empêche pas le bouchon vaseux de se déplacer. En fonction de l’étiage du fleuve, il peut remonter jusqu’à Mauves.

A la suite, au niveau de la balise 36, on aperçoit la ville de Savenay sur les contrefort du sillon de Bretagne au Nord.

Puis au Sud nous passons devant un étier menant à l’écluse du Migron sur l’ile du Carnet.

Au Nord on distingue l’église de LAVAU dont le clocher a été refait à la suite d’une destruction due à la foudre. Cette zone était une zone d’extraction du Granit ayant servi à la construction des bassins de Saint Nazaire.

Nous passons devant Paimboeuf sur la rive Sud où existent des maisons du 18° et une église de style néo-byzantin dont on distingue la coupole.

Paimboeuf était l’avant port de transbordement de Nantes. Les navires restaient sur rade et déchargeaient leurs marchandises dans des gabares. La commune est implantée sur une ile de 2 Km de long sur 800 m de large. Elle était autrefois la deuxième ville du département, ancienne sous-préfecture. Quelques activités industrielles subsistent.

Au Nord à la suite, Donges. Ancien village implanté au bord de la Loire au 11è siècle dans laquelle des vendéens viendront s’y réfugier lors de la guerre de Vendée. Cette ville a subi de très importants bombardements pendant la deuxième guerre mondiale, elle a été reconstruite un peu plus loin. L’église construite en béton armé présente un intérêt particulier architectural.

La raffinerie édifiée au bord de la Loire produit 11 millions de tonnes de brut. Les appontements pétroliers se poursuivent également sur la commune de Montoir de Bretagne à la suite.

A Montoir, à la suite des appontements pétroliers, on trouve une usine d’engrais ex Gardiloire devenu Gara, terminal agroalimentaire et ciments de l’Atlantique.

Puis le terminal méthanier avec ses trois cuves à gaz liquide en béton précontraint contenant chacune 125 000 m3. Le gaz est refroidi  à – 163 ° ce qui permet de réduire son volume de 600 fois.

Le principe de la liquéfaction a été étudié dans le laboratoire GdF de Roche-Maurice.

Puis terminal à containeur où nous remarquons trois portiques de manutention.

Puis terminal à matériel roulant avec deux pontons bleus permettant le transport d’éléments d’Airbus et de véhicules vers Gijon (autoroute de la Mer).

Nous franchissons le Pont de Saint Nazaire dont le tirant d’air est de 61 m. Sa longueur est de 61 m, la longueur de la travée centrale est de 400 m.

Nous longeons ensuite le Chantier de l’Atlantique, puis les entrées des bassins de Saint Nazaire et poursuivons notre route jusqu’à la pointe de Villes Martin où nous faisons demi-tour pour revenir vers Paimboeuf.

Le déjeuner nous est alors distribué et tandis que le bateau refranchit le Pont de Saint Nazaire en direction de Paimboeuf chacun profite de son plateau repas fourni par le traiteur Brizon.

Nous faisons alors escale à Paimboeuf.

Cette ville était un port franc. Il n’existait pas de structures portuaires, les navires restaient sur rade. Elle est centrée sur le transbordement des marchandises

Fin 18° elle présentait une population de 10 000 habitants alors que Nantes en avait 70 000.

Napoléon 1^ery est venu en 1808 transporté par un navire propulsé par des rameurs, pour se rendre compte s’il fallait y implanter un port d’estuaire. Finalement c’est le port de Saint Nazaire qui a été choisi en 1850 avec l’arrivée en ce lieu du Chemin de fer.

La ville présente actuellement une population de 4000 Habitants.

Après être passés par un passage, nous atteignons la rue principale commerçante, actuellement rue du Général de Gaulle. Puis nous poursuivons notre visite en passant devant le siège de l’ancienne sous-préfecture, la place du marché, ex place des champs Elysées, l’Hopital général, fondé par lettres patentes en 1696. La chapelle édifiée en 1747 dont le clocher en tuiles a été implanté sur un toit en ardoises. L’église Saint Louis de style Néo-Byzantin pour laquelle les architectes, messieurs Douillards ont eu un prix. Enfin retour vers l’embarcadère en passant devant le phare édifié en 1850. Antérieurement l’emplacement du port était signalé par 40 fanaux.

Lors du retour vers Nantes nous pouvons apercevoir des oiseaux sur les vasières.