Compte rendu de la visite

Manifestation de retraités devant la Préfecture ?

Dès 9H30 nous étions 49 membres qui cherchaient à se réchauffer. La place de la préfecture était déserte. Les policiers nous regardaient d’un drôle d’air en se demandant quel était le motif de notre future manifestation?… 

Nous avons retrouvé Ghislain . En 1790 cette place s’appelait la place du département. La chambre des comptes de Bretagne en  était le monument principal. 

La Chambre des comptes de Bretagne a été transférée de Vannes sur Nantes en 1493, sous le règne du roi Charles VIII, qui souhaitait rapprocher le pouvoir breton du royaume de France…

 Accolée à la muraille, entre le couvent des Cordeliers (actuelle école Saint-Pierre) et l’Erdre, la construction du bâtiment s’étaler sous le règne de François Ier. Construit sur un terrain meuble de nombreuses fissures sont apparus sur les murs si bien que les archives n’étaient plus du tout sécuriser. Il a fallu construire rapidement un nouveau bâtiment .  celui-ci fut construit  sur les plans de l’architecte Ceineray, dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Inauguré en 1782 .

 

 La juridiction provinciale laissera place à l’administration départementale à la révolution. On y martèlera les emblèmes de « l’ancien régime » : sur les portails d’origine Le Roi deviendra La Loi. Quittant l’hôtel d’Aux (immeuble « 11ème corps d’armée ») le Préfet s’installera physiquement à la Préfecture en 1829.

Le bâtiment mesure 64 mètres de long  sur 22 mètres de large. II possède deux étages. Une grande balustrade sur le toit permet de réduire visuellement la pente de celui-ci

 

A l’intérieur   nous remarquons  un escalier monumental, de  magnifiques salles de réception . La salle des procureurs en pierre de Crazanne et bouchon d’ardoise,  la salle d’audience,  la salle à manger du Préfet, le salon bleu, etc.

Quelque « petits Malins» ont profité de l’absence des notables pour occuper les sièges réservés ou pour s’imaginer à la tête du département… On peut rêver n’est ce pas Henri ( tiens je crois t’avoir déjà vu organiser un défilé à  Paimboeuf ?…). 

 Le bâtiment principal a conservé l’aspect qu’il présentait lorsque la fine fleure de la noblesse bretonne y rendait la justice… 

C’est au nom de la République Française que, sauf catastrophe naturelle ou manifestations houleuses, Jean Daubigny, Préfet de Loire Atlantique et des Pays de la Loire, nous accueillera dans son (grand) bureau à l’issu de notre visite privilégiée. Un « cocktail » (un pot) sera offert à la fin de la visite. 

Il avait été prévu que sauf catastrophe naturelle ou manifestation houleuse le préfet nous recevrait pour nous offrir un pot… La gendarmerie et la police qui était conviée  réellement aux vœux de Daubigny nous 

ont laissé  comprendre  que nous étions vraiment une association de retraités…  La prochaine fois on organisera un défilé ou une manifestation et nous serons reçus….

Afin de pallier l’apéritif divin nous a fait découvrir , dans le cadre de visites «bouche trous» le monument aux morts de 14/ 18 et celui de 1939/44. 

Par chance, Dominique ayant la clé de la chapelle des Cordeliers , nous avons pu visiter ce lieu d’ordinaire fermé.  Nous avons pu découvrir diverses ouvertures taillées dans les remparts de la ville.

Ensuite direction le restaurant  «La Cour Talensac».   

L’ assemblée Générale  suivra le déjeuner. 

Notre ami Patrice Desaubliaux nous a fait parvenir également un compte rendu du cette visite

Voici un bâtiment qui a changé de région sans changer de lieu ! Tribunal administratif supérieur, la Chambre des comptes de Bretagne semble avoir été établie à Vannes en 1369. Son transfert à Nantes a lieu en 1493, sous le règne du roi Charles VIII qui souhaitait rapprocher le pouvoir breton du royaume de France…

Accolé au mur d’enceinte, entre le couvent des Cordeliers (actuelle école Saint-Pierre) et l’Erdre, un premier bâtiment sera construit sous le règne de François Ier.  Edifié sur un terrain meuble, il dut être abandonné au XVIIIe siècle par la Chambre des Comptes qui s’installa en 1782 dans l’actuel hôtel de préfecture dessiné par l’architecte Ceineray.

La juridiction provinciale laissera place à l’administration départementale à la révolution. On y martèlera les emblèmes de « l’ancien régime » : sur les portails d’origine Le Roideviendra La Loi. Quittant l’hôtel d’Aux (immeuble « 11èmecorps d’armée ») le Préfet s’installera physiquement à la Préfecture en 1829.

 

Le jardin: A l’origine, la place allait jusqu’au perron du bâtiment. (Pour preuve les bornes encore présentes). Le jardin n’existait pas. Il est dessiné par l’architecte Ogée (Félix-François) lors du plan d’extension de 1826. La grille n’est posée qu’en 1830 (après l’emménagement du Préfet…). La place publique est amputée d’un tiers.

Les façades : Architecture classique : un parallélépipède de 64 mètre sur 22. 15 travées (T) en longueur, 5 travées en largeur. Comme tous les bâtiments traditionnels de Nantes, l’élévation est en tuffeau avec des soubassements en granit (pour capter l’humidité). Le couronnement de l’édifice par une

 La façade sud : Elle est composée de 15 travées. Elle est soulignée, au centre, par un portique (T) composé de 4 colonnes ioniques (T) surmontées d’un fronton triangulaire arborant les Armes du royaume de France encadré par les faisceaux de licteurs (Muni d’un faisceau de verges entourant une hache, le licteur (T) ouvrait la voie des magistrats sous l’empire romain. Ce symbole de la Loi, renvoie à la vocation de l’édifice. Ce symbole sera reprit par la République).   La balustrade servait à dissimuler la faible pente du toit.

La porte principale: Réalisée  par deux sculpteurs dont Charles Robinot-Bertrand (et Louis Pitouin). On peut voir des symboles liées à la Justice mais également liés à la religion et au siècle des Lumières .  Un pélican : En Europe occidentale, le pélican était au Moyen Âge un symbole de piété pour l’Église  chrétienne : on croyait qu’il perçait sa propre chair et nourrissait ses petits de son sang. unphénix : Cet animal mythologique renaît de ses cendres. Symbole de résurrection et de nouvelle naissance. Une tête de méduse. Elle doit inspirer la crainte.

Escalier monumental, salle des procureurs en pierre de Crazanne et bouchon d’ardoise, salle d’audience, salle à manger, salon bleu, etc. le bâtiment principal à fortement conservé l’aspect qu’il présentait lorsque la fine fleur de la noblesse bretonne y rendait la justice…

 

Le Préfet n’ayant pas eu le temps de nous saluer, ni même de se faire représenter et excuser, l’un de nous accepta de s’autoproclamer…. Très rapidement, avec beaucoup d’aisance, il sut adopter le style du lieu. Il est vrai  qu’au cours de la visite sur l’Estuaire, il avait déjà montré un certain talent en essayant de fomenter une manifestation à Paimboeuf… Jusqu’ou n’ira-t-il pas? ( photo)

Le «pot de l’amitié»  annoncé, et espéré, ayant disparu derrière une armée d’uniformes (« circulez, il n’y a rien à boire !), Ghislain nous proposa de faire le tour de l’édifice. Non pour en abattre les murailles (comme à Jéricho), mais pour nous arrêter quelques instants devant les deux monuments aux morts (1914/1918 et 1939/1945).

 

Nous sommes passés devant la chapelle des Cordeliers.  C’est en 1253 que les Franciscains (appelés familièrement Cordeliers) arrivent à Nantes. Ils s’installent alors entre la cathédrale et la préfecture, près de la chapelle Saint-Michel. Les frères accueillaient pour le culte et aussi un certain nombre de corporations, dont celle des commerçants nantais et espagnols dans la chapelle Notre-Dame d’Espagne (du 15e), dont il est question dans l’actualité. A la Révolution de 1789, les religieux sont exilés, et les bâtiments passent de mains en mains. En 1811, les Dames blanches rachètent le bâtiment et le rendent au culte. En 1835, destruction partielle pour percer la rue des Cordeliers, et en 1874, démolition quasi-totale. En 1924, construction de l’école Saint-Pierre.

 

Ensuite, grâce à Dominique qui a ses entrées à l’école St Pierre, nous avons pu découvrir quelques vestiges des remparts de la ville. Il ne reste pas grand chose du mur gallo romain…qui mériterait mieux que cette cour fermée… mais il vaut cela que la destruction par un promoteur…

Quelques liens : L’ancien couvent des cordeliers  , Nantes médiévale, Les cordeliers

 

 

Last, but c’est en joyeuse cohorte que nous nous dirigeâmes vers le restaurant « la Cour de Talensac » où nous attendaient un excellent déjeuner et fructueuse Assemblée Générale (à moins que ce ne soit l’inverse !).

 

Merci Patrice et François.

 

AG

2011 01 18 ASSEMBLEE GENERALE DE PN

 

Présentation de la rencontre

Les groupes

Aucun groupe n'est défini pour le moment.

Informations complémentaires

  • Aucun tarif renseigné pour le moment.

Date et lieu

Le 18/01 2011

Place Roger Salengro, 44000 Nantes, France

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