Présentation de la rencontre

CHATEAU DE CLERMONT

 

Le château de Clermont, construit entre 1643et 1649, se situe sur la commune du Cellier,. Inscrit monument historiquele 14 novembre1941, il est connu pour avoir été la propriété de l’acteur Louis de Funès, dont ce fut la dernière résidence.

 

Histoire

Le château de Clermont a été édifié au lendemain de la victoire de Rocroy (19 mai 1643), où celui qui sera appelé plus tard le « Grand Condé » et qui ne portait alors que le titre de duc d’Enghien, sauva le trône de Louis XIV enfant et mérita une immense faveur. Il reflète l’enthousiasme d’une période remplie de gloire. Le château fut construit en son temps pour les Chenu de Clermont, famille de grands administrateurs militaires. René Chenu, le père (1599 – 1672) fut longtemps gouverneur des places fortes d’Oudon et de Champtoceaux qui commandaient le cours de la Loire en amont. Hardy Chenu, son fils (1621 – 1683) fut conducteur et visiteur général des fortifications, villes, châteaux et places fortes de Bretagne3. En tout cas, la construction de Clermont, dont les proportions ont quelque chose de grandiose, témoigne des munificences princières.

 

 

 

Durant la Révolution française, ce château tombe entre les mains des troupes républicaines. Propriété du baron des Jamonières, le domaine passe en 1860 dans les mains de la famille Nau3. En 1941, le château est inscrit aux monuments historiques.

Louis de Funès et son épouse, née Jeanne Barthélemy, se rendaient souvent en vacances au domaine de Clermont, alors propriété du « comte » Charles Nau de Maupassant. L’épouse de Charles Nau de Maupassant, née Marie Barthélémy, était la tante de Jeanne de Funès. Le couple Nau-Barthélémy n’ayant pas eu de postérité, à la mort de celle-ci, en 1963, Jeanne Barthélémy hérite des terres. Le couple de Funès fait l’acquisition de l’intégralité du château en 1967, alors inhabité depuis six ans. Notre ami, François de Rugy  nous a transmis une anecdote de son enfance lors de la découverte du château et de la Famille Funés.

Le domaine comporte 30 pièces, 365 fenêtres, d’importantes dépendances, un parc de 30 hectares. Passionné de botanique, l’acteur y cultive une roseraie. Il réside en ces lieux jusqu’à son décès survenu en 1983. Sa famille ne pouvant entretenir un tel bâtiment, elle le vend en 1986, trois ans seulement après la mort de l’acteur, à l’association pour le développement des alternatives à l’hospitalisation (l’ADAH).

Non classé, le bâtiment a fait l’objet de transformations dernièrement. L’ADAH se rend donc propriétaire des lieux en 1986 et le restera jusqu’en 2005. Elle s’occupe de personnes handicapées atteintes de trouble mentaux . Dans les jardins, l’association conserve la roseraie de Louis de Funès pour l’utiliser comme atelier d’horticulture jusqu’en 2005.

En 2005, un entrepreneur immobilier rachète le château pour le transformer en une quarantaine de logements privés. A la fin de l’été 2009 les premiers résidents emménagent dans les appartements, sans que le chantier soit totalement achevé.

Quelques propriétaires

Le Baron Antoine des Jamonières vend le château en 1854, après le décès de ses parents, au comte Lareinty-Tholozan, lequel le rétrocède en 1860 à la famille Nau de Maupassant.

1967-1983 : Louis de Funès (1914-†1983) et son épouse Jeanne Barthélémy (1914…) hérite des terres du château à la mort de sa tante Marie Barthélémy en 1963. Ils font l’acquisition de l’intégralité du château en 1967.

En 1986 à  l’ ADAH = association pour le développement des alternatives à l’hospitalisation.  Depuis 2005 : un entrepreneur immobilier    reprend le site

Description du château

 façade sud

Dans ses grandes lignes, le château est resté intact sa construction, pendant la régence d’Anne d’Autriche et de la minorité de Louis XIV. Sa façade sud, qui domine la Loire et offre une vue panoramique sur le pays des Mauges et le vignoble du Muscadet (pays du Loroux), est toujours telle que la montre une aquarelle d’époque

Quant à la façade nordà laquelle mène une avenue ombragée perpendiculaire à la rue de Clermont qui mène au bourg du Cellier distant d’un kilomètre, elle est encadrée dans ses ailes d’origine. Le château comporte près de 366 fenêtres et 20 pièces : il est entouré d’un parc de 3 hectares et de 17 hectares de vignes3.

La chapelle privée du château date du XVIIe siècle, la grange du XIXe siècle.

Architecture

Le château de Clermont offre les trois grandes caractéristiques du style Louis XIII :

  • appareillage de briques et de pierres d’une teinte rose qui adoucit les lignes d’un tracé sévère
  • toitures d’ardoises de divers corps de logis distinctes et indépendantes les unes des autres
  • pavillon central servant de cage à l’escalier d’honneur, surélevé d’un attique et dominant les autres constructions.

A l’origine, ce pavillon central était surmonté d’un lanternon où se trouvait sans doute une cloche pour sonner l’alerte en cas de besoin.

  • Face au visiteur, venu par la grande avenue et qui s’apprête à traverser les douves sèches qui précèdent la cour d’honneur, les deux ailes se terminent au premier plan par deux pavillons carrés et jumeaux que l’on peut qualifier de pavillons d’accueil.
  • Les ailes

Sur les côtés, les deux ailes renferment des pièces de servitude : chambres pour le personnel, remises, écuries, serres, tout cela placé directement sous l’œil du maître. A la jointure avec le corps principal se trouvent, à droite les cuisines, à gauche la chapelle, dont l’autel a conservé son beau retable d’origine. Au milieu des ailes s’ouvrent des passages voûtés qui conduisent à droite aux jardins, à gauche à la cour de ferme. Leurs deux claires entrées allient commodité et rupture de la monotonie des lignes. Une galerie s’étire au premier étage de l’aile droite.

Les ailes de Clermont sont très différentes de celles des châteaux du début du XVIIe siècle. Jusqu’en 1624 en effet, ils étaient conçus avec des ailes de même hauteur ou presque que le corps principal, si bien que leur cours d’honneur offraient un aspect clos et fermé. On y sentait l’antique besoin de se protéger. Le Rocher-Portail, près de Fougères, est un rare témoin intact de ce genre d’architecture.

Clermont est l’un des derniers châteaux à présenter encore des ailes rattachées au corps principal de logis. Elles sont cependant très allégées, réduite de hauteur et italianisées, ce qui est naturel à l’époque où tant d’architectes français font leur instruction à Rome et en Vénétie. Il est en effet édifié avant 1650, année à partir de laquelle, sous l’impulsion des constructeurs de Vaux-le-Vicomte, les corps principaux des châteaux se détacheront des ailes et adopteront définitivement pour la plupart un plan dans lequel François Mansart à Beaumesnil s’est montré précurseur.

Mélange de styles

Il est curieux d’observer que, dans un plan qui, à l’époque, fut très moderne, l’architecte de Clermont a maintenu, tant sur la façade nord que sur la façade sud des tourelles d’encorbellement et que, du côté de la Loire, il a utilisé des mâchicoulis comme points d’appuis pour les hautes toitures de ses pavillons d’angles. Ce sont là des éléments de styles antérieurs au XVIIe siècle mais qui, dans le cas présent, se marient dans un harmonieux ensemble3.

Personnalités ayant séjourné au  château :   Émile Souvestre,  William Turner,    Jules Sandeau,    Hélène et René-Guy Cadou ,  Louis Germain David De Funès de Galarza, plus connu sous le nom de Louis de Funès

OUDON le château médiéval

la forteresse de Oudon fait parti des places fortes de l’époque, en même temps que Ancenis, Machecoul, Chateaubriant.

Le château était particulièrement imposant au moment de sa construction, mais au fil des siècles les  ruines ont servi de carrière pour les constructions des maisons particulières sur l’ensemble de la région.

Dès le pont-levis il est possible de découvrir la salle de garde avec un équipement plutôt confortable : réserve d’eau, garde-manger, et surtout les latrines.  Un petit comique du groupe  y a même recherché les papiers de famille, les papiers généalogiques…

 

 

la partie la plus importante du château médiéval est le donjon fortifié, il fut construit à partir de 1392 par Alain de Malestroit , seigneur de Oudon et fidèles alliés du Duc de Bretagne. Campée sur son éperon rocheux, dominant la Loire de 40 m, la toux octogonale offrait une résidence confortable et constituait une importante pièce défensive sur l’échiquier des marches de Bretagne . Elle abrite actuellement une scénographie qui relate, l’histoire du fleuve.

 

Les groupes

  • Visite groupe 1 (09:00) : 40 places disponibles sur 40

Informations complémentaires

  • Aucun tarif renseigné pour le moment.

Date et lieu

Le 16/05 2011

44850 Le Cellier, France

Prochaines rencontres

16/05
2024
E 19 Tournoi Pétanque : A vos boules !!!!

Visite publiée le 09/04/2024 à 22:57 (mis à jour le 11/04/2024 à 10:54)

Après le succès de 2023 nous rééditons notre tournoi interne. Grand moment de convivialité et de rigolade entre tireurs et pointeurs ! 12 équipes maxi de 2 ou 3 joueurs avec 6 boules par équipe 4 parties de 25 minutes maximum en 13 points; l'équipe gagnante dans le temps imparti marque 3 points; celle en tête au moment de la[...]

05/06
2024
V- 119 Soirée festive avec épouses

Visite publiée le 27/03/2024 à 17:59 (mis à jour le 27/03/2024 à 18:08)

Nous aurons le plaisir de nous retrouver autour d'un grand barbecue voir méchoui chez notre ami Guillaume Libaudière aux Montys à Hte Goulaine. Notez cette date en attendant d'autre informations.