03/11
2015

V51 Les coulisses du Puy du Fou

Compte rendu de la visite

Dépêchez-vous ! Il est déjà presque trop tard. Pour les Cinéscénies de juin et septembre 2016, c’est comme pour les entrées en maternelle où il faut inscrire son petit trésor avant sa naissance…

Caroline et Sébastien n’ont pas cherché à nous bluffer. Simplement, ils nous ont dit : regardez.  En 2015, les 3.500 bénévoles (de 7 à 77 ans) de la Cinéscénie ont joué devant 380.000 spectateurs et le Grand Parc a reçu 1.700.000 visiteurs ; les hôtels ont eu un taux de remplissage supérieur à 85% ; le chiffre d’affaires a été de 84 millions d’Euro.

Commencée le 16 juin 1978, l’aventure du Puy du Fou rêvée par Philippe de Villiers, et qu’il poursuit avec son fils Nicolas et Laurent Albert, continue de faire rêver petits et grands. Au point de mériter les plus prestigieuses distinctions internationales. (Mais pas une fois en 37 ans de recevoir  la visite d’un de nos ministres socialistes de la culture. Il est vrai qu’aucune subvention publique ne fut jamais sollicitée !)

Quelle alchimie ? Celle concoctée par des amateurs passionnés (tiens, tiens !) devenus des professionnels exigeants, toujours et encore insatisfaits. Fiers d’être vendéens, conteurs enthousiastes de l’histoire de France.

Visiter les coulisses permet de percevoir quelques-unes des technologies de pointe utilisées pour les différents spectacles, qu’il s’agisse des plans et des jeux d’eau, des effets de lumières, de la transformation des décors…  Au service de ces technologies qui participent à l’émotion ressentie, des animaux (180 chevaux, 600 volatiles de 58 espèces…) dont le dressage, la reproduction, la protection sont assurés avec l’aide de165 permanents.

Pas de subventions, mais des bénéfices toujours réinvestis. Dans de nouveaux spectacles ; dans une Académie Junior où 600 jeunes se forment dans 27 disciplines des arts et techniques du spectacle ; dans une école primaire qui, ouverte cette année, accueille45 enfants ; dans le soutien à plusieurs associations et ONG.

Autant dire qu’après cette visite, nos 68 passionnés ne pouvaient que se restaurer au point culminant de la Vendée, le mont des Alouettes.

Patrice Desaubliaux