Compte rendu de la visite

Toutes les 2 secondes un Airbus de la famille A320 décolle…

Et il y a aussi ceux des familles A330, A380, rejoints depuis un an par les A350

Mais comment fait-on pour construire plus de deux avions par jour ?

Direction le site d’assemblage des fuselages de Saint-Nazaire

Notre petit groupe de 50 est accueilli par deux charmantes hôtesses, qui en étonneront plus d’un, par l’étendue de leurs connaissances.
Pas une question laissée sans une réponse précise et argumentée.

Ce site de Saint Nazaire est un site historique de l’aéronautique française. Depuis les année 20, Latécoère, Loire, Sud-Aviation et autres noms mythiques s’y sont succédés.

Aujourd’hui c’est l’un des 11 sites de production d’Airbus et 2800 employés y sont à l’œuvre.

En salle nous apprenons qu’Airbus, filiale d’Airbus Group c’est : 73000 employés, 42 md€ de CA, 5 lignes d’assemblage, 9 ans de commandes à livrer.

Maintenant direction le hall Polaris, pour voir l’assemblage des structures avant et centrales de tous les modèles, dont les pièces arrivent directement des autres unités soit par air (3 Beluga par jour), route et mer.

Tous ces éléments sont rivetés (1 millions de rivets pour un A380).

Nous retrouvons les fuselages assemblés des avions, dans le hall Comète, pour y recevoir leurs équipements vitaux.

Cet atelier nous permet de voir de très près l’A380, qui nous stupéfait par sa taille, le nouvel A350 dont le fuselage est en partie en carbone et l’A400M, tout nouvel appareil de transport militaire.

Les commentaires des hôtesses étaient parfaitement audibles grâce à des oreillettes qui nous permettait même de poser des questions.

On peut tous se féliciter du haut niveau technologique de l’industrie aéronautique européenne dont cette usine en est une belle vitrine.

C’est avec regret qu’il a fallu nous en aller, bien que n’ayant pas épuisé les nombreuses questions qu’on aurait voulu encore poser.

Heureusement un bel endroit nous attendait sur le chemin du retour : le restaurant du Golf de Savenay.

Lieu ou deux nouveaux membres ont été accueillis : Didier Talvende et Bernard de La Tousche.