14/12
2021

V94 - Centrale de Cordemais et Domaine de l'Escurays

Compte rendu de la visite

Chers amis,

Voici les comptes-rendus des deux visites de notre journée du 14 Décembre, aussi dense qu’intéressante, qui clôturait un programme 2021, tout en pass et restrictions…

Centrale de Cordemais

Compte-rendu par Philippe Menesson

Au moment où tout le monde parle d’énergie, Passion Nantes nous a invités à aller sur le terrain des réalités. Visite très intéressante sur le site de Cordemais se décomposant en deux phases.

Dans un premier temps, nous avons pu comparer la production d’électricité à partir d’une centrale au charbon avec les autres moyens actuels de production d’électricité : Centrale nucléaire, centrale à gaz et/fioul, barrage au fil de l’eau, barrage Hydro électrique avec ou sans pompage, éolienne, panneaux solaires, etc.
Cette comparaison fait apparaitre des contraintes multiples : techniques, lieux d’installation, proximités des clients, légales, écologiques, politiques, etc. Le partage des points de vue riches par leur différence fut très riche voir passionné.

Dans un deuxième temps nous avons pu visiter la centrale elle-même. Au milieu de kilomètres de câble et de tuyaux nous avons vu les composants principaux de la génération : la chaudière, la turbine, l’alternateur.

Cet alternateur est le composant clé. La partie tournante de l’ordre de 60 tonnes est soumise à des contraintes diélectriques, électro dynamiques, électriques, thermiques et mécaniques. Ce rotor tourne à 3000 tr/m sans le moindre balourd sur des paliers lisses dans une atmosphère explosive. Chaque point a fait l’objet d’études approfondies tout en tenant compte des interférences possibles lors de l’assemblage.

———–

Domaine de L’ESCURAYS

Compte-rendu par François Jarry

Nous avons été fort bien accueillis par Monsieur le premier adjoint au Maire, et par le président fondateur de l’ARPE qui nous ont offert café et mignardises. Dans son mot d’accueil, le représentant du maire a insisté sur le rôle primordial de l’ARPE dans la sauvegarde de ce patrimoine communal ainsi que des excellents rapports existants entre l’association et la municipalité. Il a également évoqué le partenariat avec la Fondation du Patrimoine dont l’objectif est de recueillir des fonds pour les travaux de restauration du château. Monsieur Bioteau, vice-président actuel a présenté l’histoire du château ainsi que les objectifs de l’association.

Situé à Prinquiau, le château de l’Escurays est un manoir médiéval  breton construit à la fin du XIVème siècle près d’une ancienne motte féodale. Le manoir, devenu « seigneurie » sera agrandi et embelli lors de la Renaissance bretonne vers 1600 avec, notamment, la pose de quatre lucarnes typiquement Renaissance. Le logis seigneurial, dépendait des Vicomtes de Donges. Le domaine s’étend sur 25 hectares (parc, jardin, mûrs de clôture, motte castrale et logis seigneurial). Le manoir et son jardin clos sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 22 décembre 1997.

Le premier propriétaire connu est Jean du Cellier en 1443, personnage important puisqu’il a été président de la chambre des comptes et sénéchal auprès du duc de Bretagne. Le dernier propriétaire et résident fut Raymond de Maistre, décédé célibataire en 1993. Laissé à l’abandon, le château fut pillé, dégradé et squatté avant que la mairie n’achète l’ensemble du domaine en 1994 à des neveux du défunt propriétaire avec la seule finalité de le protéger.

L’Association Renaissance du Patrimoine de L’Escurays (A.R.P.E), partenaire de la mairie de Prinquiau, a été créée en 2009. Elle a pour but de sauvegarder et restaurer le château, de le faire connaître et de le faire vivre par diverses manifestations. Ainsi, ont été restaurés la « Maison du Bienveillant » où nous avons été accueillis, une des quatre lucarnes, la chèvrerie et le puits.

Cette présentation effectuée, nous avons été invités à visiter le château qui, malgré le travail réalisé par les bénévoles de l’association et les financements obtenus demeure dans un triste état. Il faudrait pouvoir disposer d’un budget de 6 à 8 millions d’euros pour une restauration complète.

En résumé, nous avons découvert un patrimoine rural totalement inconnu mais fort intéressant et qui mérite grandement d’être valorisé.

En terminant par 2 mercis :

          – à nos rédacteurs, pour leurs comptes-rendus,

          – et aux membres présents, qui ont pris le temps de répondre au questionnaire envoyé, à propos de  cette journée.

Et les photos…